Historiquement de centre-gauche (centrosinistra) depuis la fin de la Seconde guerre mondiale, le maire sortant doit désormais laisser sa place. Deux candidats issus de la société civile et tous deux ouvriers, Gianni Flamigni, de centregauche et Roberto Canali de centre-droit, se lancent alors en campagne.
Pour la gauche et les antifascistes, Predappio ne doit plus être le tombeau de Mussolini, mais doit porter un regard froid et pédagogique sur son passé et s’ouvrir à d’autres opportunités culturelles. Pour le centre-droit composé d’une coalition entre la Lega, Fratelli d’Italia et Forza Italia (les partis nationalistes et fascistes du paysage politique italien), la mémoire du dictateur doit au contraire perdurer et être exaltée.
Grano Amaro raconte le parcours de ces deux candidats amateurs dans une élection dont l’enjeu les dépasse.